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Vis ma vie d’intro extravertie

Je dois dire que je déteste les cases. Surtout quand je ne trouve pas ma place ! Hier encore sur Pinterest, je tombais sur une photo représentant les manières de vivre et appréhender les choses quand on est extravertie, ou quand on est introvertie. Or moi c’est plutôt « vis ma vie d’intro extravertie » au quotidien. Ou encore extra-introvertie, mais ça pouvait être mal interprété.

Alors oui, sur le principe, on est soit introvertie, soit extravertie. Mais moi je suis les deux. Et je ne dis pas ça parce que parfois j’ai besoin de repli sur soi, parfois j’ai besoin de temps en société. Je dis ça parce que justement, c’est 50/50. Je sais très bien que vu de l’extérieur, je suis une grande personne sociale. Toujours partante, pour voir plein de gens, sortir tous les soirs, prévoir des choses avec tout le monde… Mes amies dises que je suis la plus sociable d’entre elles, et c’est vrai que je passe beaucoup de temps « en société ». Et cela va de paire… avec mon côté introverti. Car pour autant de temps passé en compagnie d’autrui, j’ai besoin de temps passé en compagnie de moi-même. Je n’appelle pas ça recharger, c’est juste… naturel.

Donc vis ma vie d’intro extravertie, qui aime autant faire la fête avec plein de gens que faire la queue tranquillement devant les magasins avec 1m de distance. Vis ma vie d’intro extravertie, qui adore passer des vacances entre amis, et aussi seule. Ce n’est pas l’un ou l’autre et je peux témoigner. Alors oui, ça m’embête un peu ce principe de case, et le concept de développement personnel qui imagine tellement bien étudier les autres qu’on peut les comprendre pour mieux vivre ensemble. Ca ne peut pas être si simpliste en fait. Ca n’a pas à l’être. Je ne veux surtout pas me définir ou définir les autres par ce genre d’idées préconcues. Bien sûr que ça permet d’identifier des grandes tendances. Pour autant, chacun a un peu des deux en soit et c’est ce qui est magique.

Oui, c’est pas toujours évident d’imaginer un futur avec ce genre d’ambivalence en soit. J’aimerais autant vivre dans une maison au milieu de nulle part et être autosuffisante qu’avoir un appartement dans un des plus chouettes quartiers de Paris. Ou les deux, pour combler toutes les cases ^^

C’est le genre de choses qu’on peut écrire sur beaucoup de sujets : la confiance en soi, le leadership… On peut développer certains aspects de nos vies à certains moments et d’autres à d’autres moments. Je sais que ça tombe sous le sens, mais beaucoup de bouquins de développement personnel semble l’avoir oublié. Surtout quand ils nous astreignent à la perfection.

Quand pensez-vous ?

A très bientôt,

Juliette

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