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5 lectures de l’été

Je prépare mon voyage au Japon, au printemps prochain. En tout cas je le prépare dans ma tête :). D’où cette sélection de 5 lectures de l’été très marquée par les auteurs japonais ou le Japon lui-même. Je m’y prends très tôt c’est sûr mais ça m’anime tellement et j’y pense tellement souvent que je n’ai envie de lire que des oeuvres qui me rapprochent de cette culture et de cet univers. 

Eiji Yoshikawa

Pour commencer, j’ai terminé les livres d’Eiji Yoshikawa : la pierre et le sabre puis la parfaite lumière. Je ne pensais pas que ça me plairait (apriori bonjour) mais je me suis laissée absorber ! C’est très dépaysant : on déménage au Japon médiéval, dans un environnement peu en lien avec la France aujourd’hui. Comment l’homme évolue, avec son ambition proche de la philosophie de vie de devenir un maître du sabre. Le rythme est très contrasté : le roman est long, c’est lent. En même temps on saute parfois plusieurs semaines/mois/années, à la fois dans le temps mais aussi géographiquement. Plusieurs parcours s’entremêlent, les destins se lient… passionnant.

Moi d’abord, de Katherine Pancol.

C’était le suivant sur ma liste : une recommandation de ma maman. Il n’est pas sur les photos car je lui ai déjà rendu. Elle m’a dit que ça me parlerait. Effectivement, comment ne pas faire un lien entre ce qui se passe dans la tête de Sophie et ce qui traverse l’esprit de chacune d’entre nous… Entre désir d’indépendance, connaissance de soi, pression de la société. Je n’ai pas été bouleversée ni connu de révélation suprême mais ça se lit bien 😉

Soie, Alessandro Baricco

Trouvé par hasard dans la bibliothèque de ma maman (vous voyez venir une série hein ?), ce livre est une pépite. Je le prête et le conseille à chaque personne que je croise depuis que je l’ai terminé (il y a peu de temps). J’ai été subjuguée, époustouflée par le rythme de cet ouvrage. Tout se joue sur la simplicité, l’émotion pure et la répétition. comme un refrain qui ponctue le texte. Ce livre, c’est comme une chanson. A la fois d’une simplicité extrême et d’une profondeur complexe. Je l’ai lu très vite, à peine plus d’une heure. Impossible de le lâcher tant ce livre te prend, te retourne et te laisse pantois sur ton canapé. La fin… mais la fin ! Wahou !! (trop d’enthousiasme?). Pour ne rien gâcher, une partie du roman se déroule au Japon…

Les deux premiers livres d’Haruki Murakami

Je me suis sentie très privilégiée en lisant « Ecoute le chant du vent » et « Flipper, 1973 ». La préface, rédigée par le maître lui-même présente le processus de création qui a animé ses débuts d’écrivain. Pourquoi j’écris, qu’est-ce qui me pousse à le faire. Et en tournant une page on tombe dedans, le premier livre, le deuxième livre. La genèse de Murakami. C’est très touchant, le rythme est particulier, les personnages étranges. L’univers est à la fois très familier et en même temps un décalage s’installe, surtout dans le deuxième tome. J’adore les digressions de l’auteur sur certains sujets. Ca rend le sentiment de soulagement quand on retombe sur le raisonnement très marqué.

1Q84, Toujours par Murakami

Pour conclure la série des 5 lectures de l’été, je reste avec Murakami. Comment oser avouer que je n’ai jamais lu 1Q84 ? Pas d’excuse mais comme ma sélection estivale est très marquée par le Japon, j’ai été inspirée pour commencer l’oeuvre monumentale de Murakami. J’exagère peut-être un peu et j’ai hâte d’avancer plus en avant au cours du premier tome que je viens juste de commencer.

Bonus : en filigrane, j’ai pu commencer le mythe de Sisyphe de Camus… je doute de le terminer bientôt car c’est très obscure à lire et mon cerveau s’arrête sur chaque phrase.

C’est la fin des vacances, c’était un bel été. Mes 5 lectures de l’été étaient bien choisies et j’espère qu’elles pourront vous accompagner dans les prochains mois avec autant de joie ! Dîtes-moi ce que vous en pensez si vous les avez lu 😉

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